Depuis quatre siècles, la culture de l’ail en pays billomois participe à la richesse de la cité marchande. En effet, dans cette « Toscane d’Auvergne » si chère au cœur de Catherine de Médicis, l’ail rose a profité des bienfaits de la Limagne. Par conséquent, très adapté aux terres argilo-calcaires et au climat du pays de Billom, l’ail grandit au printemps. Récolté au cœur de l’été, il est ensuite séché. L’Ail de Billom se distingue par un goût prononcé et un parfum. Pour peu que l’on prenne soin de le tresser, il conserve ses vertus tout au long de l’année.
Aujourd’hui, l’ail rose à Billom, c’est une trentaine de producteurs qui maintiennent une tradition pluriséculaire. Avec le soutien de la Confrérie des Grands Goussiers, ils s’investissent pour l’obtention d’une Indication Géographique Protégée. En octobre 2018, « L’ail rose de Billom s’inscrit à l’inventaire national du Patrimoine Culturel Immatériel (PCI) de la France au titre des savoir-faire liés à la culture de l’Ail rose de Billom. » L’ail billomois s’est offert une belle reconnaissance.