Parc d'activités de PrabouréPrabouré ALF 6
©Tyrolienne géante, Parc d'activités de Prabouré|© Prod03

Les expériences de Lulu Le grand saut au-dessus des montagnes


Cette semaine, je continue mes aventures avec la tyrolienne du parc d’activités de montagne de Prabouré, dont François Philibert est le directeur.

Cette tyrolienne n’est pas n’importe laquelle puisqu’elle est la plus haute du Massif Central.

110 mètres de hauteur précisément.

Une tyrolienne atteignant les 80 km/h

En cette période estivale, je me mêle aux colonies de vacances à Prabouré. Je suis immergée au milieu de tous ces enfants, qui font quasiment ma taille, ou plus. Difficile de me différencier et on m’annonce qu’un bus d’une centaine d’enfants est en chemin. Je ne perds pas de temps et je commence à m’équiper de mon baudrier.

Le parc d’activités de Prabouré est beaucoup fréquenté par des colonies de vacances et offre multiples activités

Le suspens est à son comble

J’attends face à la tyrolienne où j’aperçois soudain le vide. Le vide n’est pas quelque chose qui m’effraie mais il faut bien avouer que ça n’a rien de rassurant non plus. Je m’approche.

Une dizaine d’enfants en fil indienne attend de passer, plus ou moins excitée. C’est drôle d’observer les réactions de chacun. Certains ne tiennent plus en place et une fois devant la tyrolienne, on les entend hurler de bonheur. Il y a cette fille, un peu plus petite que les autres, qui fond en larme une fois accrochée à la tyrolienne. Elle a si peur qu’elle ne va finalement pas sauter.

Rien de plus normal, je me fais tout un scénario catastrophique dans ma tête. Mais lorsque vient mon tour j’ai le sourire jusqu’aux oreilles. Et j’ai hâte. On m’accroche à la tyrolienne et je m’assois dans mon baudrier, les pieds contre la structure en métal devant moi. J’écoute d’une oreille attentive les quelques consignes qu’on me dicte. Et je saute.

Avant le saut vers l'infini, et au-delà

Un saut très rapide dès le début où j’entends le vent bourdonner dans mes oreilles et mon cri qui résonne dans la vallée. Je suis prise d’un rire nerveux en voyant les arbres sous mes pieds et la magnifique vue autour de moi.

C’est une véritable sensation de liberté que de s’envoler dans les airs et c’est impressionnant de prendre autant de vitesse en quelques secondes. Je parcours une trajectoire de 800 mètres à peu près et il semblerait que je sois allée jusqu’à 55 km/h maximum.

Déjà bien assez pour respirer et souffler un bon coup. Je n’en reviens pas de la vue et mes jambes tremblent à la fois de peur mais surtout d’excitation. Une fois arrivée en bas de la tyrolienne, lorsqu’on me détache, je suis encore en train de rire. Au moins j’arrive avec le sourire

Des parcours pour tous les goûts Les personnes portant des casques enchaînent sur la via ferrata après la tyrolienne

Les personnes qui sont passées avant et après moi portent des casques. Ils vont suivre le parcours de rando-ferrata. On peut également faire la remontée à pied qui dure une vingtaine de minutes. Ou alors on fait comme moi on attend bien sagement d’être récupéré en voiture.

Lagazettedethiers

 Lucile Brière pour La Gazette de Thiers et d'Ambert

Vous aimerez aussi

Fermer