Canoë, Limagne Evasion

Les expériences de Lulu L’Allier dans son aspect le plus sauvage

Cette semaine, j’ai rendez-vous avec l’entreprise familiale Limagne Évasion, dont s’occupe Patrick Flavier.

On parle beaucoup de la canicule et des moyens pour éviter les coups de chaleur. Mais ce n’est pas parce que c’est la canicule qu’on ne peut pas profiter des activités estivales et sportives. Bien au contraire. C’est vers les cours d’eau qu’on retrouve un peu de fraîcheur, et même si la sécheresse fait rage, l’Allier tient encore le coup.

L’Allier au milieu d’une nature paisible. Le départ se fait à Joze et, en fonction du parcours, on peut naviguer jusqu’à Vialle, Limons ou le pont de Ris.

Préparation et descente de la rivière 

C’est à quelques kilomètres de cette rivière, au milieu d’un petit champ, que se trouve le club Limagne Évasion. Location de canoë, animations et paintball, le club se tient prêt tous les étés. Et par ce temps, rien ne vaut un petit tour sur l’eau. Patrick Flavier nous conduit au départ du circuit et j’enfile mon gilet de sauvetage. Un bidon est à disposition pour protéger tout objet ou nourriture de l’eau.

Même si j’ai déjà fait du canoë, il m’explique comment pagayer. Placée à l’avant sur ce canoë biplace, je m’en vais contre vents et marées avec Jules, le fils de Patrick, pour une petite heure.

Au départ du parcours, on sent tout de suite le vent glisser sur nos jambes et les quelques gouttes d’eau qui rafraîchissent notre peau sont les bienvenues. La tête engourdie et les muscles ramollis par la chaleur, tout ça s’envole, et laisse place à une sensation d’apaisement. La fraîcheur me donne la sensation de respirer à nouveau. Protégée par ma casquette et mes lunettes de soleil, je profite de ce petit kilomètre à pagayer. J’observe la nature sauvage qui m’entoure et les hérons qui frôlent le bord de l’eau. Chacun se niche dans ce petit coin en dehors de toute civilisation et pollution sonore. Même la Renouée du Japon a élu domicile sur tous les bords de l’eau, parsemés de flore. Le courant est très doux et la balade reste un moment très calme.

À force de papillonner, j’oublie de pagayer et j’en profite pour mettre mes mains dans l’eau. Mine de rien, je tiens ma pagaie et j’aide Jules à avancer. Au bout d’une centaine de mètres, on voit un couple parti pour une balade de 22 km.

Avec une promenade de cette longueur, ils n’ont d’autre choix que de prendre une journée entière. Et même avec une pause le midi, il faut quand même être très motivé pour pagayer toute une journée. Pour les trajets d’1/2 et d’une journée, prévoyez un pique-nique et surtout assez d’eau.

Après on peut le faire à ma technique et se laisser porter puisque le canoë reste confortable, et il faudrait être difficile pour ne pas aimer cette activité. En revanche, il ne faut pas vous attendre à des sensations extrêmes, mais, ça, je pense que vous le savez déjà.

Lagazettedethiers

 Lucile Brière pour La Gazette de Thiers et d’Ambert.

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