Cani Kart, Dubost Nature

Les expériences de Lulu Le cani-kart, une balade très écologique

De bon matin et à l’abri de la chaleur écrasante, je me rends au col de la Loge, près de La Chamba. Cani-kart l’été et chiens de traîneaux l’hiver, quelle que soit la saison, les chiens continuent de sillonner les chemins du col de la Loge.

Je participe à la première balade de la journée. Et ça s’entend. Comme des loups, les chiens hurlent à la mort, pressés d’être attelés au kart.

Un travail de groupe 

C’est Christian qui s’occupe de les attacher, mais plus on s’approche d’eux plus ils sont excités. Au total, il y a douze chiens qui vont nous tirer durant cette balade. Je prends alors le temps de faire connaissance avec certains d’entre eux. J’avoue ne pas avoir retenu tous les prénoms. Mais ce sont tous de très beaux chiens nordiques. Chacun à sa petite particularité, certains ont la tête très allongée, d’autres ont le poil blanc et brun, ou blanc et gris. Parmi cette horde de canidés, il y en a un qui me regarde avec de grands yeux vairons et qui attend impatiemment d’être caressé. Celui-là, c’est Lascar. Et inutile de vous dire que c’est mon coup de cœur.

Une fois l’attelage mis en place, la balade peut commencer. Dès que Christian lâche le frein, on décolle à la vitesse des chiens. Des places stratégiques leur sont réservées. Évidemment, les meneurs sont en première position. Ce sont des chiens qui ont de l’entraînement, les plus vieux, ceux qui sont les plus excités de partir. En dernière position, on retrouve le petit dernier qui vient d’être recueilli. Open est seulement âgé de 14 mois et il vit alors ses premières courses. Il semble un peu plus peureux et ne cesse de se retourner pour nous regarder. Peut-être veut-il vérifier que nous sommes toujours là.

Une grande bouffée d'oxygène 

La balade dure trois kilomètres, le temps de se prendre une bouffée d’air frais, surtout que j’ai la meilleure place. Derrière, debout à côté de Christian, on se prend chaque secousse et il me raconte l’histoire de ses chiens. Il y a aussi deux places assises devant, bien confortables. Finalement, la course est plus douce que ce que je m’attendais. Christian a sûrement dû maintenir le frein pour éviter que l’on décolle. Dommage, ça aurait pu être drôle.

Il n’empêche que c’est très agréable de se retrouver ainsi en pleine nature au contact de chiens nordiques. Premier arrêt, les douze canidés se jettent dans un fossé rempli de boue. « Ils font tout le temps ça », déclare Christian, le sourire aux lèvres. Une véritable passion pour Christian qui pratique cette activité depuis une vingtaine d’années. Après plusieurs arrêts, histoire de caresser ces boules de poils, on revient à la case départ dans un virage plus ou moins contrôlé. À ma grande surprise, j’étais étonnée de voir que ce genre d’activités se pratiquait dans la Loire.

Lagazettedethiers

 Lucile Brière pour La Gazette de Thiers et d’Ambert.

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