"Inviter à la fête en ayant conscience du chaos qui nous entoure".
Dans La Caravane Passe, le point de vue est toujours celui du voyageur.
Avant de mettre en chantier ce sixième album studio, La Caravane Passe a tourné quatre ans ; quatre années pendant lesquelles le groupe s’est beaucoup inspiré de ce qu’il a entendu lors de nouvelles escales – Turquie, Liban, Corée, Nouvelle-Calédonie, Japon, Egypte… chinant de la musique, des instruments à cordes pour Toma (saz, baglamas, tzouras…), des conques dans l’Océan Pacifique pour Llugs, des flûtes traditionnelles pour Zinzin…
Une fois de plus, s’emmêlent les frontières, les...
Avant de mettre en chantier ce sixième album studio, La Caravane Passe a tourné quatre ans ; quatre années pendant lesquelles le groupe s’est beaucoup inspiré de ce qu’il a entendu lors de nouvelles escales – Turquie, Liban, Corée, Nouvelle-Calédonie, Japon, Egypte… chinant de la musique, des instruments à cordes pour Toma (saz, baglamas, tzouras…), des conques dans l’Océan Pacifique pour Llugs, des flûtes traditionnelles pour Zinzin…
Une fois de plus, s’emmêlent les frontières, les langues, les formes, les rythmes. Mais on reconnait bien l’art mélodique de Toma Feterman, ses compositions à l’accent parigot de la Mitteleuropa, nourri de hip-hop et parlant couramment le serbo-croate.
Justement, dans une de ses nouvelles chansons, il se dit « yougostalgique », c’est-à-dire fasciné par un pays fantasmatique dont les peuples continuent de pratiquer – dans les mariages, les enterrements et les baptêmes – des musiques traditionnelles dont le naturel et l’élan manquent à la France.